12 juillet 2017

L'IMSI lance une solution innovante en ligne adaptée au rythme de vie des négociateurs immobiliers

L'IMSI, Institut du Management des Services Immobiliers du Groupe IGS, crée une formation en ligne, sur PC comme sur Smartphone, pour répondre aux obligations de la Loi ALUR.

Cette formation de 14 heures permet d'acquérir des compétences opérationnelles et d'obtenir l'attestation rendue obligatoire par la Loi ALUR. Elle est organisée en modules courts, de quelques minutes, totalement adaptée à la réalité des métiers immobiliers de la transaction et de la gestion, qui rend difficile de s'éloigner de l'activité pendant deux jours.

Les thèmes sont opérationnels et couvrent une large palette de compétences. Les six intervenants qui animent le MOOC sont des professionnels reconnus et des formateurs expérimentés. A titre d'exemple, les fondamentaux juridiques de la transaction et la déontologie seront abordés par Maxence Dubois-Castiglione, Avocat au Barreau de Lille ; les annonces immobilières performantes par Hervé Parent, Consultant spécialiste du marketing de l'immobilier et organisateur du salon RENT.

Les méthodes pédagogiques sont innovantes et particulièrement adaptées à ce type de formation : des courtes vidéos scénarisées pour faciliter la mémorisation ; des quizz pour vérifier l'acquisition des compétences, des ressources pour aller plus loin...

Les modalités pratiques sont simples et à un coût très raisonnable : accès sur la plateforme 360Learning ; coût 100 euros HT ; règlement en ligne ; attestation délivrée par l'IMSI en fin de parcours.

Accès à la formation : http://imsi.make-u-learn.com

11 juillet 2017

Taux stables recherchent nouveaux emprunteurs

En ce mois de juillet les taux de crédits immobiliers négociés par Cafpi restent stables. Les plus hauts d’entre eux sont en moyenne inférieurs de 0,17% à ceux du marché. Les nouveaux emprunteurs se voient proposer en ce début de mois 0,90% sur 10 ans, 1,00% sur 15 ans, 1,31% sur 15 ans et 1,51% sur 25 ans.

Stabilité des taux
En juin, les taux effectifs obtenus par les emprunteurs sont restés quasiment identiques à ceux de mai, malgré la baisse des OAT 10 ans. Ils se sont établis à 0,97% sur 10 ans, 1,15% sur 15 ans, 1,42% sur 20 ans et 1,79% sur 25 ans. « Après les élections et un programme économique considéré comme crédible, les marchés ont été rassurés », indique Philippe Taboret.
Pour autant, les banques n’ont pas répercuté cette baisse sur leurs barèmes. A cela, une seule raison, le retour de la « bonne » inflation, évaluée à 1,2% sur le mois de juin, qui laisse présager un retour éventuel de la croissance en France.
« Mais elle entraine également le risque d’une hausse du coût de l’argent sur le second semestre 2017 », précise Philippe Taboret. Avec l’arrivée de l’été et les longues périodes de vacances, le marché va ralentir pendant près de deux mois. Ce n’est qu’à la rentrée, que l’on pourra déterminer comment les taux vont évoluer pour la fin de l’année.

Un premier semestre en demi-teinte... et des emprunteurs qui se raréfient
Les taux de crédit immobilier sont revenus à leur niveau de l’été 2016. Ces taux, toujours très bas, permettent encore à nombre d’acquéreurs potentiels de financer leur achat. Le nombre de crédits signés (demandes effectuées fin 2016 et début 2017) en est la preuve avec un bond considérable de + 50% par rapport à l’année dernière
Si on ne regarde que les chiffres, le 1er semestre 2017 a également été très productif. Le nombre de nouvelles demandes est identique à celui de l’année dernière, avec cependant une baisse significative du nombre de rachats de crédit.
« Mais cette demande est en baisse, s’inquiète Philippe Taboret. Au 1er semestre 2016, le nombre de nouvelles demandes de crédit n’avait cessé d’augmenter au fil des mois. Cette année, nous assistons au phénomène inverse, les emprunteurs se raréfient… » Un rebond est à espérer à partir de septembre pour relancer le marché.

Primo accédants, les gagnants de cette conjoncture ?
Le nombre de crédits dans l’ancien en zones tendues a fortement baissé. Les prix remontent, les vendeurs se font rares, la mobilité s’en retrouve donc amoindrie. Les délais de ventes s’allongent.
Par contre, du côté de la construction, les ventes d’immobilier neuf sont en forte hausse. Les primo-accédants bénéficient pleinement du PTZ pour acheter leur premier logement.

Succès pour les ventes privées de produits immobiliers d’investissement par Internet

Investir dans des produits immobiliers d’investissement par Internet en bénéficiant d'une réduction de 10 à 35 %, c'est possible. Une start-up s'est lancée sur ce créneau il y a 2 ans. Créée en collaboration avec Groupe Consultim, par Vinh NGUYEN, un professionnel qui a débuté sa carrière chez BNP Paribas Real Estate, VP2 fait la jonction entre le marché de l’immobilier d’investissement traditionnel et le digital. VP2 capitalise sur les 20 années d’expérience du Groupe et les avantages du numérique pour permettre aux professionnels du patrimoine et à leurs clients d’accéder à une sélection de supports d’investissement immobilier à des conditions inédites, sur le modèle des ventes privées. Elle a permis à plusieurs centaines d’investisseurs de réaliser de telles économies depuis sa création en 2016.

Au départ, deux constats :
- Les promoteurs ont besoin de vendre rapidement leurs programmes immobiliers. En effet, que ce soit lors de précommercialisation, pour pouvoir lancer la construction, en cours ou en fin de commercialisation pour pouvoir récupérer des fonds destinés à un prochain projet, ils ont tout intérêt à vendre les appartements dans les meilleurs délais.
- Les modes de consommation ont évolué. Le e-commerce ne cesse de se développer, et les enseignes traditionnelles prennent toutes le virage du numérique. Dans cet univers, le principe des ventes privées connaît un fort succès et a su attirer une nouvelle clientèle.

Digitalisation
VP2 a eu l'idée de rapprocher ces deux tendances, autour d’un mode de consommation innovant pour l’immobilier d’investissement. La souplesse permise par la digitalisation accélère le processus de vente des produits proposés. Les promoteurs en conséquence sont prêts à consentir sur un petit nombre de lots et une durée limitée des conditions uniques aux investisseurs, pour que les ventes se réalisent vite.

De leur côté, les investisseurs ont la possibilité d’être acteur de leur investissement, en collaboration avec un professionnel du patrimoine. Ils peuvent réellement prendre en main leur achat, se faire leur propre idée des résidences et des biens proposés, pré-réserver en ligne. En effet, hormis la réservation et la signature de l'acte authentique, tout se passe par Internet.

VP2 travaille à parts égales avec les majors du marché et les petites ou moyennes sociétés de promotion qui réalisent des résidences en cœur de ville. La société propose aussi bien des programmes en LMNP qu'en locatif nu (dispositif Pinel...) ou en démembrement. Son objectif 2017 est d'atteindre le chiffre de 300 à 350 ventes.

06 juillet 2017

Achèvement de la restructuration de l’ensemble immobilier Fontenoy-Ségur

L’ensemble immobilier Fontenoy-Ségur est constitué de deux bâtiments situés respectivement 3 place de Fontenoy et 20 avenue de Ségur, dans le 7ème arrondissement de Paris. La livraison du bâtiment Ségur, intervenue le 30 juin 2017 avec deux mois d’avance, marque l’aboutissement des travaux de restructuration de ce site destiné à accueillir des services du Premier ministre et des Autorités administratives indépendantes.

Les bâtiments Fontenoy et Ségur, qui abritaient à leur origine le ministère de la Marine marchande et le ministère des Postes, Télégraphes et Télécommunications, ont fait l’objet d’une restructuration complète pour y créer plus de 2 300 postes de travail, ainsi qu’un restaurant administratif, une crèche, une salle de sport et un centre de documentation. Les travaux ont également permis d’édifier un bâtiment neuf, qui relie les deux immeubles en partie centrale du 2ème au 5ème étage, de rénover entièrement l’auditorium de 450 places, de rendre l’ensemble du site, d’une surface totale de 49 000 m², accessible aux personnes à mobilité réduite mais aussi de viser une certification HQE (Haute Qualité Environnementale) et le label BBC (Bâtiment Basse Consommation).

Cette opération s’est déroulée en deux phases. Après moins de dix-huit mois de travaux, le bâtiment Fontenoy a été livré le 30 juin 2016, conformément au délai fixé. La livraison du bâtiment Ségur a quant à elle eu lieu le 30 juin 2017, avec deux mois d’avance sur le planning initial.

Pour conduire ce chantier de restructuration, la SOVAFIM (société de valorisation foncière et immobilière), propriétaire pour une durée de 34 ans de cet ensemble immobilier emblématique du patrimoine architectural des années 1930, a conclu, à l’issue d’une procédure de dialogue compétitif, un contrat global de promotion immobilière et d’exploitation-maintenance avec la société HORIZONS FONTENOY-SEGUR.

Ce groupement est constitué par SOGELYM DIXENCE, groupe indépendant de promotion immobilière reconnu pour la qualité de ses réalisations, qui a travaillé de concert avec l’Agence B. Architecture, ainsi que CBC, filiale de Vinci Construction, et Dalkia. Associée à toutes les étapes de la conception et de la réalisation du projet, DALKIA, entreprise française leader en services énergétiques, assurera la maintenance et le pilotage des installations techniques.

Cet ensemble immobilier sera occupé par des Autorités administratives indépendantes et des services rattachés au Premier ministre, implantés jusqu’à présent sur une vingtaine de sites différents.

Le Défenseur des droits et la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ont ainsi emménagé dans le bâtiment Fontenoy à l’automne 2016. Trois autres Autorités administratives indépendantes, dix services du Premier ministre ainsi que le service du Contrôle budgétaire et comptable ministériel auprès du Premier ministre s’installeront, à compter de l’automne, dans le bâtiment Ségur qui pourra également accueillir deux cabinets ministériels.

Ce regroupement est conduit par la Direction des services administratifs et financiers du Premier ministre, en lien avec la Direction de l’immobilier de l’Etat. Outre la réduction du nombre d’implantations et l’application des normes de la politique immobilière de l’Etat, il vise à renforcer la collaboration et les synergies entre ces entités, à mutualiser des fonctions support et à faire bénéficier les agents d’espaces de travail modernes et fonctionnels.

Le marché immobilier au premier semestre 2017

Moral des ménages, volume des transactions et niveau des prix alignés à la hausse

Les années de scrutin présidentiel ont-elles une influence bénéfique sur le moral des Français ? Toujours est-il qu’en mai 2017 (élection d’Emmanuel Macron), l’indicateur de confiance des ménages a retrouvé son plus haut niveau depuis août 2007 (été de l’élection de Nicolas Sarkozy). Le nombre de transactions et le niveau des prix sont, eux aussi, alignés à la hausse.

Nombre de ventes record. En volume, le cap des 900 000 ventes annuelles a été franchi en juin. C’est un chiffre sans précédent, qui se traduit par une progression de 9,9% sur douze mois. Le record doit être relativisé cependant, car depuis 2000, le parc immobilier s’est accru de 20%. De leur côté, les ventes n’ont progressé que de 13%. Pour égaler la rotation maximale observée l’année du millénaire, il aurait fallu parvenir à 950 000 transactions. Autre ombre au brillant tableau, le chiffre synthétique dissimule des disparités régionales. Certes, les deux tiers des départements ont connu des progressions des ventes supérieures à 10%. Mais près de la moitié des transactions (46%) se sont concentrées sur vingt départements.

Prix : une moyenne de 4% souvent explosée. La hausse s’est confirmée, voire amplifiée. En juin, elle atteint un niveau de 4% sur douze mois. Le prix des appartements a augmenté de 4,4%, et celui des maisons, de 3,4%. Mais là encore, tout le monde ne se retrouvera pas dans ce constat. Limoges, Clermont-Ferrand, Dijon, Saint-Etienne ou Le Havre voient, au contraire, leurs prix baisser, de 1 à 3%. Tandis que Marseille, Lyon, Lille ou Paris explosent la moyenne, avec des hausses comprises entre 4,8 et 5,9%. Le record en la matière est détenu par Bordeaux : 7,1%. Ces hausses de prix impactent le pouvoir d’achat immobilier des particuliers. Ces derniers ont perdu 1,7 mètre carré au premier semestre. Mais sur douze mois, ils restent gagnants d’1,5 mètre carré, voire davantage dans certaines villes comme Poitiers, Limoges, Le Havre et Clermont-Ferrand.

Marché du neuf : tous les indicateurs au vert. Le nombre de mises en chantier s’est accru de 14,6 %, les réservations en VEFA ont progressé de 22,6%, les ventes de maisons individuelles en secteur diffus de 18%.

Marché locatif : les premiers enseignements de l’OSLO. L’observatoire des Statistiques des Locations (l’OSLO), mis en place en début d’année, poursuit sa montée en puissance. Nourri par les 250 000 références locatives enregistrées chaque année sur l’ensemble du territoire, il permet de diffuser les principales informations sur les loyers dans près de 200 communes. Des loyers médians apparaissent ainsi, tout comme les délais moyens de relocation. Pour les locataires et les investisseurs privés, il s’agit là d’informations précieuses, car elles font apparaître les prix locaux de marché, les villes les plus et les moins chères, celles où le marché est tendu, celles où le rendement locatif est le meilleur. C’est en l’occurrence Dijon, avec un rendement locatif de 6,3%, à comparer avec Paris, la moins rentable avec 3,4%.

Les préconisations réitérées de la FNAIM. Il importe que la rentabilité demeure motivante. C’est ce qui fait qu’un propriétaire décide de maintenir son bien en location plutôt que de le mettre en vente. Mais au préalable, encore faut-il que le particulier ait eu envie de devenir investisseur, en achetant un bien locatif. Il accomplit là une vraie mission de service public de logement. Son rôle économique doit être reconnu par les gouvernements. C’est pourquoi la FNAIM réitère sa demande de voir dans le bailleur un producteur qui, de ce fait, doit pouvoir amortir fiscalement son bien.

Simplifier, fluidifier, alléger. Il faut aussi que les rapports locatifs soient débarrassés de contrôles pesants, notamment au moment du cautionnement. C’est comme cela que les opérations pourront être fluidifiées. Mais les actes de vente peuvent être aussi améliorés, de même que les diagnostics.

L’immobilier a besoin de stabilité, qui permet le retour de la confiance. Celle-ci explique en grande partie la série de bons chiffres observée au premier semestre. Parmi les mesures qu’il faut actuellement pérenniser, figurent le PTZ et le dispositif Pinel. La FNAIM est également favorable à un allègement de la pression fiscale sur les transactions immobilières.

Projet de loi "Habitat, mobilité, logement": tenir les promesses Par Jean-François BUET, Président de la FNAIM

Le ministre de la Cohésion des territoires prépare pour la rentrée un projet de loi sur le logement qui promet d'être ambitieux. À cette heure, il est difficile de dire avec assurance quel sera le contenu de ce texte, des organisations professionnelles n’ayant pas encore été reçues.

On en est ainsi réduits à conjecturer, sachant que le projet de loi en question a vocation à tenir les promesses du candidat Macron. Celles-ci visaient d'abord à introduire plus de mobilité dans le parc de logements. Le concept d'un bail de courte durée, de trois mois à une année maximum, avait été introduit, adapté aux actifs, jeunes en particulier, travaillant pour beaucoup d'entre eux, désormais sous statut précaire, et nomades. Ce contrat exigera moins de garanties de la part des locataires, à qui il ne serait, par exemple, demandé ni dépôt de garantie ni caution personnelle. Il faudra pourtant veiller à sécuriser le bailleur d'une manière ou d'une autre. On peut penser, pour ces contrats, à rendre obligatoire une assurance contre les impayés, dont la prime serait assumée à parité par l'investisseur et le preneur.

Puisque le nouveau texte rouvrira la saga des rapports locatifs, on sera bien inspiré d'en profiter pour corriger les points de déséquilibre subsistant entre les parties. Il est ainsi indispensable que, face à la pénalité applicable au bailleur qui ne restitue pas au locataire le dépôt de garantie dans les deux mois suivants son départ, soit instaurée une pénalité pour le locataire qui paie son loyer en retard.

Il sera opportun que la future loi remette enfin en cause le droit au maintien dans les lieux dans le parc locatif public. C'est une mesure de justice sociale que les Français attendent. Il est nécessaire d'aller au bout de la logique des surloyers. Il est normal qu'un locataire, dont la situation a évolué favorablement, cesse de bénéficier de cette aide de la collectivité. Cette mesure permettra aussi de libérer des logements pour ceux en ayant le plus grand besoin.

Emmanuel Macron avait promis une autre évolution majeure: les familles dont la structure est modifiée doivent pouvoir changer de logement pour que la réponse soit adaptée à la vie, et non apportée une fois pour toutes de façon immuable. Le plus souvent, les besoins en termes d’espace sont amenés à diminuer. Le parc locatif public doit gagner en flexibilité. Il doit vivre avec ses occupants et avec son temps sociologique.

On entend en outre que le gouvernement remettrait en cause le dispositif Pinel favorisant l'investissement locatif dans le logement neuf. Quoiqu'il en soit, une telle mesure ne se trouverait pas dans un projet de loi civile, mais dans une loi de finances et il faudra en effet être vigilant lorsque s'écrira le scénario budgétaire, dans les toutes prochaines semaines. On devra néanmoins veiller à ce que l'abondement de l'offre locative se poursuive: si elle ne fait pas par le neuf, elle se fera par le logement existant. La FNAIM attend qu'un bail solidaire, associé à un régime fiscal reconnaissant l'engagement du bailleur de pratiquer des loyers inférieurs au marché, voie le jour dans la loi. Son succès relaierait puissamment celui du Pinel.

Le projet de loi du ministre de la Cohésion des territoires vise aussi à dynamiser la construction par la multiplication d'"opérations d'intérêt national", qui décrèteraient la mobilisation des moyens dans les endroits où l'offre de logements est gravement en retrait par rapport à la demande. Là, si les maires traînent des pieds pour délivrer les permis de construire, le préfet se substituera à eux. Le concept existe, mais son utilisation est limitée aux villes nouvelles ou aux zones aéroportuaires. Cette volonté est louable. Il ne faudrait pas pour autant que les relations se figent entre l'État et les collectivités locales. Un dialogue plus franc, dans l'ordre d'une décentralisation bien comprise, doit s'enclencher. Sans cela, les élus ne seront pas enclins par exemple à la modération fiscale: certes la taxe d'habitation sera supprimée pour l'essentiel de la population, mais le risque d'une augmentation de la taxe foncière pour les propriétaires, ou des droits de mutation à titre onéreux (communément appelés "frais de notaires"), pour les acquéreurs existe. A l'inverse, ces deux taxations doivent ne plus augmenter pour la première et baisser drastiquement pour la seconde. Il s'agit de resolvabiliser les acheteurs, et surtout de libérer la mobilité et la fluidité des marchés, objectif structurant du texte législatif qui s'annonce.

Le candidat Macron avait annoncé, pour compléter le programme de développement territorial de l'habitat, une redynamisation de l'ANRU et des actions de rénovation urbaine. Il est urgent de considérer le parc existant obsolète comme porteur d'opportunités pour loger les ménages, en locatif comme en accession, partout en France.

La FNAIM est prête à travailler avec le gouvernement pour que le projet de loi à paraître soit marqué par le souffle d'une politique sans tabou et par le pragmatisme.

Logement étudiant : quelle place dans les préoccupations du gouvernement ? Par Laurent STRICHARD

Emmanuel Macron candidat à la Présidence de la République avait promis, s'il était élu, que seraient construits 80 000 logements pour les jeunes au cours de son mandat. Pour être précis, il s'agissait de 60 000 logements pour les étudiants et de 20 000 logements pour les jeunes actifs. Il avait également appelé de ses vœux que 30 000 logements locatifs du parc HLM soient réservés aux occupants jeunes, avec un contrat de bail à durée réduite et assorti de moindres obligations, notamment sans besoin de caution ni de dépôt de garantie. Clairement, les parties prenantes, professionnels de l'immobilier et associations étudiantes, ont fait bon accueil à ces engagements. Pourtant, si les 80 000 logements annoncés représente le double du plan mis en place sous la présidence de François Hollande, ce doublement symbolique est très éloigné en regard d’une demande plutôt dix fois plus importante.

Cela étant dit, le gouvernement préparerait une loi « Habitat, mobilité, Logement », qui pourrait être présentée en septembre, reprenant les grandes lignes du programme de notre Président de la République : profitons-en pour faire sauter les freins à la construction et à l’accession au logement des jeunes actifs au sens large, sans se limiter à la notion d’étudiant dont la frontière avec le jeune actif est de plus en plus illusoire dans un monde où la formation continue et l’alternance entre les cycles d’études et de travail sera de plus en plus de mise pour assurer l’employabilité de tous comme la capacité d’innover et d’entreprendre.

Si le logement des étudiants et des jeunes actifs, qui figurait dans les engagements de campagne, n'a pas de responsable désigné au gouvernement, dont-on pour autant s’en inquiéter ? Bien sûr, le ministre de l'Éducation nationale ou la ministre de l'Enseignement supérieur ont partie liée avec les jeunes et leur destin, mais ils ne tiennent ni les rênes de la production des logements, ni les circuits de financement, ni les politiques de l’emploi en lien avec la cohésion sociale et le logement.

Les acteurs du logement des jeunes attendent que leur soient désignés des interlocuteurs titrés, car le privé peut être une source de propositions intéressantes pour atteindre les objectifs d’Emmanuel Macron. Mais il ne faudrait pas que l’immobilier soit perçu comme une rente à taxer, mais comme un solution au logement des jeunes.

Loi Logement du gouvernement Macron : de bonnes idées à développer

Le gouvernement prépare une loi « Habitat, Mobilité, Logement », qui pourrait être présentée en septembre. Reprenant les grandes lignes du programme d’Emmanuel Macron, ces mesures, teintées de bon sens, méritent cependant que l’on s’y arrête. Est-ce suffisant au vu des besoins actuels ?

Le gouvernement pourrait retirer aux maires leurs prérogatives en matière d’urbanisme. Il s’agirait de durcir le dispositif « opération d’intérêt national » (OIN) afin que l’Etat reprenne la main directement sur la délivrance des permis de construire. Les effets ne seront visibles que dans 3 à 5 ans, le temps pour les pouvoirs publics de la mettre en application sur le territoire et modifier l’ensemble du droit correspondant aux OIN. D’autant que cela doit s’accompagner d’une réflexion sur la densité des villes, la hauteur des constructions, le développement des transports. La connectivité au réseau internet peut être mise en œuvre au préalable. L’accès au numérique rapide permettra une nouvelle réflexion sur l'occupation des espaces de notre pays. Le télétravail et l'impression 3D éviteront de concentrer emplois et logements sur quelques métropoles.

En proposant de réformer la taxe d’habitation, le gouvernement a oublié un point essentiel : les collectivités ont besoin de ces revenus pour financer leur développement et proposer les infrastructures et les services nécessaires (routes, écoles, crèches…) aux nouveaux habitants. Qui achètera un logement neuf dans ces conditions ? Qui achètera un logement neuf, s’il ne dispose d’aucun service de proximité dans son nouveau logement ?
La réforme de la taxe foncière dont les barèmes datent des années 60 paraît plus urgente. Elle permettra une réactualisation de la valeur foncière et évitera la rétention des terrains.

Sur le plan des HLM, le gouvernement souhaiterait supprimer les droits au maintien dans les logements si les plafonds de revenus sont dépassés. Mais, plutôt que de vouloir mettre « dehors » des familles qui peuvent depuis peu se tourner vers le logement locatif privé, la solution simple serait, pour les bailleurs sociaux, de mettre en place un bail renouvelable sous conditions de ressources, d’une durée limitée dans le temps. Cela permettrait à chaque renouvellement de bail de s’assurer que les locataires disposent de revenus correspondant au logement dans lequel ils vivent.

Le gouvernement semble vouloir avancer sur la question du logement, alors que ce sujet a été complètement occulté des débats lors des élections. Si on note une volonté d’agir, encore faut-il, pousser la réflexion au bout de sa logique. La demi-mesure ne suffira pas à assurer un logement accessible pour tous.

05 juillet 2017

Salon National de l’Immobilier 2017 à Paris : Le bon moment pour les primo-accédants

Lors du prochain Salon National de l’Immobilier, qui se déroulera cette année du 13 au 15 octobre 2017 au Carrousel du Louvre à Paris, les primo-accédants pourront découvrir toutes les opportunités qu’offrent le neuf et l’ancien pour acheter leur première résidence principale.

« Etre chez soi » et « ne plus verser des loyers à fonds perdu », telles sont les principales motivations des Français pour devenir propriétaires de leur logement, selon une étude réalisée par le Crédit Foncier en avril dernier auprès de 7 000 ménages ayant cherché au cours des douze derniers mois à acquérir un logement (respectivement 72 % et 69 % des répondants). Si l’envie d’avoir un toit à soi est primordiale, les Français font aussi leurs comptes et ont bien compris l’intérêt d’investir alors que le niveau des taux d’intérêt, stable, reste toujours extrêmement attractif, à 1,56 % en moyenne au mois de mai (et 1,55 % en avril) toutes durées d’emprunt confondues selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

« L’immobilier offre actuellement d’excellentes opportunités pour les primo-accédants, grâce notamment au prêt à taux zéro (PTZ) dans le neuf, et à un environnement de taux de crédit très attractifs, rappelle Olivia Milan, directrice du Salon National de l’Immobilier. D’ailleurs, une conférence organisée le dimanche 15 octobre à 11h30 aura pour thème ‘’les avantages à acheter un bien immobilier quand on est jeune’’ ».

Un budget sécurisé

Lors du Salon National de l’Immobilier, les primo-accédants vont pouvoir disposer des meilleurs conseils pour préparer leur plan de financement grâce aux courtiers et banques présents sur le Salon, notamment avec la conférence « comment financer l’achat de son premier logement neuf ou ancien en Ile-de-France ? », vendredi 13 octobre à 16h30. Ils vont ainsi pouvoir vérifier s’ils peuvent profiter des différentes formules de prêt aidé (prêt Action Logement, prêt à l’accession sociale, etc.) dont le prêt à taux zéro (PTZ) pour leur achat dans le neuf et dans l’ancien sous conditions de travaux (valable jusqu’au 31 décembre 2017 dans sa forme actuelle).

Les primo-accédants vont notamment pouvoir définir la meilleure durée d’emprunt : un facteur important afin d’ajuster leur enveloppe budgétaire. « Si une hausse des taux de 1 point de base s’observe sur les prêts à taux fixe sur 15 ans, on constate en revanche une baisse sur les prêts à 20 ans (2 points de base) et sur ceux à 25 ans (3 points de base) », indique l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Ils vont aussi pouvoir choisir la meilleure assurance emprunteur, grâce au renforcement des dispositions sur la délégation d’assurance, en vigueur depuis quelques semaines.

Une acquisition fiabilisée

Qu’il s’agisse d’un achat dans l’ancien via un agent immobilier ou d’une acquisition dans le neuf (achat en VEFA ou projet de construction de maison individuelle), il est indispensable pour tout primo-accédant de rencontrer des professionnels de l’immobilier pour réaliser son opération dans les meilleures conditions.

04 juillet 2017

L'IMSI crée une nouvelle spécialisation « Immobilier résidentiel et nouvelles technologies » dans le cadre de son cycle Mastère Professionnel 2 Management des services immobiliers, afin de répondre aux nouvelles exigences du marché.

L'institut du Management des Services Immobiliers (IMSI), présidé par Henry Buzy-Cazaux et dirigé par Françoise Sgarbozza, crée une nouvelle spécialisation au sein de son cycle Mastère 2 qui délivre le titre de « Manager en immobilier résidentiel et tertiaire », certification professionnelle de niveau I (Fr) et de niveau 7 (Eu), Code NSF 313, enregistrée au RNCP par arrêté du 29/07/2014 publié au JO le 09/08/2014.

"Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, les professionnels de l'immobilier résidentiel n'auront pas d'autre choix que de maîtriser les nouvelles technologies pour valoriser leurs services, se démarquer de leur concurrence et se faire remarquer de leurs clients. Ayant pour ambition d'ouvrir ma propre agence dans quelques années, j'avais donc tout intérêt à opter pour ce master l'an prochain" précise Margerie Morvan, étudiante en 4ème année.

Le secteur immobilier, même s'il peut être soumis aux aléas de la conjoncture économique, est un marché dynamique et créateur d'emploi. Qu'il s'agisse de l'immobilier résidentiel, privé ou public, ou de l'immobilier tertiaire, c'est un secteur qui offre de nombreux postes d'encadrement et des parcours de réussite qui nécessitent des compétences spécifiques. Ce cycle mastère professionnel spécialisé permet d'y répondre notamment par la maîtrise des outils digitaux.

« Notre rôle d'école est de former les futurs professionnels de l'immobilier. Il nous est apparu indispensable de les faire réfléchir à ce que les nouvelles technologies peuvent apporter à la fois en termes de nouvelles organisations d'entreprise, de nouvelles méthodes de travail et de nouveaux produits à proposer à la clientèle. Cette option sera également nouvelle en termes de méthodes d'apprentissage, puisque, hormis les aspects législatifs qui pourront se traiter lors d'un cours classique, l'ensemble des autres apprentissages se fera sous la forme de rencontres avec des professionnels, de recherches, de débats, de travaux de réflexion et de propositions.

A la rentrée, cette option sera centrée sur l'utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de l'immobilier résidentiel, mais dès l'année suivante, nous l'étendrons aux autres secteurs de l'immobilier » confirme Françoise Sgarbozza, directrice de l'IMSI